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Pierre tendre et feuilletée, noire ou d’un gris bleuâtre.
Céramique déjà cuite mais non encore recouverte d’enduit vitreux, glaçure ou couverte.
Couverte posée sur du grès ou de la porcelaine, à base de feldspath, d’oxyde de fer et d’un peu de silice, cuite en réduction ; ses diverses teintes imitent celles du jade (du bleu clair au vert olive).
Enduit vitrifiable le plus souvent feldspathique, posé sur une céramique cuite à haute température imperméable (grès ou porcelaine) et faisant littéralement corps avec elle.
Cuisson opérée dans un four privé d’oxygène, grâce à l’emploi de bois de cuisson humide ou additionné de feuillages, et grâce à l’obstruction des « évents », trous d’aération du four. La cuisson en réduction s’oppose à la cuisson en oxydation, réalisée avec du bois sec et des évents ouverts. La cuisson en réduction transforme les couleurs des céramiques obtenues (les reflets métalliques, les couvertes céladon.
Enduit vitrifiable posé sur les céramiques cuites à basse température (moins de 1 000 °C), et composé de silice (sable, composant du verre ; ne fond qu’à 1 700 °C), d’oxyde de plomb (destiné à abaisser la température de fusion de la silice ; on l’emploie aussi pour le cristal) et d’oxyde d’étain qui rend cet émail blanc et opaque.
Couche de terre recouvrant une céramique ; si l’engobe (nom masculin) est d’une couleur opposée à celle de la pâte (blanc sur pâte rouge ou rouge sur pâte blanche), on peut le graver pour créer des effets décoratifs.
Céramique à pâte poreuse recouverte d’un enduit vitrifié dit émail stannifère, opacifié et blanchi à l’aide d’oxyde d’étain.
Céramique à pâte imperméable car partiellement vitrifiée au cours de la cuisson.
Grès recouvert d’un enduit vitrifié, opacifié et blanchi à l’aide d’oxyde d’étain, habituellement posé sur les faïences stannifères.
Céramique à pâte imperméable composée de telle sorte qu’elle cuise blanc (elle contient souvent du kaolin, mais elle n’a pas été préparée pour être translucide).
Grès dont la pâte a été mélangée à de l’argile réfractaire (supportant des cuissons à très haute température) précédemment cuite et concassée ; la chamotte facilite le refroidissement des pièces de grande taille.
Grès recouvert d’un enduit vitrifié.
Grès recouvert d’une couche terreuse.
Enduit vitrifié transparent, composé de silice (sable ; utilisée aussi pour faire le verre ; employée pure, la silice fond à 1 700 °C) et d’oxyde de plomb (fondant, ajouté pour faire fondre la silice à basse température, vers 800 °C à 1 000 °C ; appelé « alquifoux » dans le sud de la France ). Cette glaçure (dite « vernis » dans le sud de la France) est posée sur les céramiques cuites à basse température, terre cuite ou raku.
Matériau issu d’une éruption volcanique.
Lave recouverte d’un enduit vitrifié opacifié à l’aide d’oxyde d’étain.
En Europe, céramique translucide ; en Extrême-Orient, grès de qualité supérieure.
Céramique dont la pâte est composée de kaolin (argile réfractaire, supportant de hautes températures de cuisson sans fondre et cuisant blanc), de quartz (silice très pure conférant à la porcelaine sa translucidité) et de feldspath (fondant et dégraissant). Après une cuisson aux alentours de 1 380 °C, la porcelaine est blanche et translucide.
Porcelaine dure à laquelle est ajoutée 50 % de phosphate, obtenu par la calcination d’os de bétail ; cette porcelaine a été inventée en Grande-Bretagne au xviiie siècle, d’où son nom anglais habituel de bone china.
Nom d’une famille de potiers japonais, dont la dynastie se prolonge à Kyôto depuis le xvie siècle ; en français, on utilise volontiers leur nom pour désigner une technique de cuisson céramique d’origine japonaise, consistant à interrompre la cuisson dès que le point de fusion est atteint, en ouvrant le four et en jetant la pièce dans un milieu réducteur (feuillages, journaux, eau, etc.). De ce fait, la terre s’enfume et devient noire ; si elle a précédemment reçu un décor d’émaux, ceux-ci peuvent avoir des teintes fort subtiles.
Céramique à pâte poreuse, cuite à basse température (entre 800 °C et 1 000 °C).
Céramique à pâte poreuse contenant de la « chamotte », à savoir de l’argile réfractaire précédemment cuite et concassée.
Terre cuite recouverte d’un enduit vitrifié transparent.
Terre cuite plongée immédiatement à la sortie du four dans un milieu réducteur (journaux, feuillages, eau, etc.). Voir aussi : Raku.
Terre cuite recouverte d’une couche de terre fine dite engobe.
Terre cuite recouverte d’un enduit vitrifié transparent, éventuellement coloré de divers oxydes métalliques ; le terme de « terre cuite vernissée » est un nom d’usage particulièrement employé dans le sud de la France ; techniquement parlant, ce « vernis » est une glaçure. Voir aussi : Biscuit.
Auteur : Antoinette Faÿ-Hallé
© Réunion des musées nationaux - 2007.